La réouverture de la ligne ferroviaire « Les Arcs-sur-Argens – Draguignan », fermée en 1980 par décision administrative, peut paraître pour les uns utopiste, mais pour d’autres envisageable et réalisable.
En décembre 2005, Réseau Ferré de France société d’exploitation de cette dernière, demandait la conservation de l’emprise de la voie auprès de la CAD.
Celle-ci était donc maintenue et ARLIFAD (association pour la réouverture de la ligne ferroviaire de Les Arcs-Draguignan), (aujourd’hui forte d’une quarantaine d’adhérents) soutenue par une dizaine d’autres, ainsi que par la municipalité des Arcs, s’est donnée comme objectif d’obtenir, auprès des autorités compétentes, sa réouverture, en sensibilisant et en impliquant la population et les élus dans ce projet.
Robert Caire président d’ARLIFAD se plaît à rappeler qu’en 1920 la gare de Draguignan était ouverte de 5 à 21 heures et occupait 21 agents. En 1939 elle voyait passer 21 000 voyageurs. En 1981 elle était fermée aux voyageurs, mais en 1990 elle figurait encore au 9e rang départemental et au 19e rang régional pour les billets vendus.
Elle recevait 340 wagons, soit 9 960 tonnes de fret. Entre Draguignan et Les Arcs la ligne a été démontée sur 7 km avec deux brèches de 350 et 150 m suite à l’élargissement de la D 555.
Cependant la portion Les Arcs-Sainte-Roseline-La Motte est intacte et selon la Région et Réseau Ferré de France les travaux de réouverture n’ont rien d’irréalisables.
« Les transports en commun sont la solution et le rail en est une. Pensons aux générations futures », souligne Robert Caire.
L’association développera son action et ses arguments à l’occasion de sa prochaine assemblée générale, ouverte à tous, et qui se déroulera le mardi 5 février à 18 h 30, au château Morard.
Chiancone Nelly
Var-Matin
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